
C’est au nom de « la raison d’être des Nations unies elles-mêmes » qu’Antonio Guterres a initié un nouveau fonds mondial pour soutenir les pays en développement confrontés aux conséquences socio-économiques de la pandémie et des politiques de confinement. Dans la même ligne, à l’occasion des réunions de printemps « virtuelles » du Fonds monétaire international (FMI), l’économiste Gita Gopinath a alerté sur les effets de la récession qui se profile : « si cette crise est mal gérée et que des citoyens estiment que leur gouvernement n’a pas fait assez pour les aider, des troubles sociaux pourraient émerger.