
La première étape de l’enquête consistait à répertorier l’ensemble des recensements développés à l’échelle du pays, quelle que soit leur forme (annuaires, listes, guide, etc.). Un panel de 43 structures a été identifié, composé à la fois d’organisations ayant procédé à un recensement, mais aussi d’organisations dites « têtes de réseaux » n’ayant pas réalisé ce travail mais manifestant un intérêt certain pour ces outils.
Parmi ce premier échantillon d’acteurs, 12 structures ont accepté de répondre à notre questionnaire. Leurs réponses ont notamment permis d’identifier les potentiels obstacles rencontrés par leurs équipes au quotidien en termes de collecte, gestion, mise à jour, utilisation et partage d’informations liées aux services disponibles pour les personnes migrantes. L’enquête a également permis de mettre en exergue les caractéristiques des recensements : le choix des services recensés (hébergement, distribution de nourriture, assistance administrative et juridique, etc.), les informations considérées comme utiles pour chaque service (adresses, numéro de téléphone, conditions d’accès, plan d’accès, horaire d’ouverture, etc.), ou encore leur modalité de diffusion (format numérique ou format papier). Enfin, une partie du questionnaire était également dédiée à l’évaluation du niveau de satisfaction de la structure enquêtée et des personnes migrantes accompagnées.
Des tendances communes ont pu être tirées des résultats comme le manque de ressources humaines et financières dédiées aux tâches de recensement, mais également des divergences comme le profil des utilisateurs ciblés (bénévoles, acteurs de l’aide, personnes migrantes, personnels de la structure, etc.) ou les échelles choisies (ville, département, région, pays).