Amnesty International a examiné en détail quatre accords locaux conclus entre le gouvernement syrien et les groupes armés d'opposition du fait de cette stratégie militaire coercitive, et a rendu compte des violations associées qui remontent à 2012. Trois de ces accords ont été négociés et mis en œuvre sous l'égide de parrains internationaux comme la Russie et l'Iran. Conclus entre août 2016 et mars 2017, ils ont provoqué le déplacement de milliers d'habitants des localités suivantes : Daraya, l'est d'Alep, al Waer, Madaya, Zabadani, Kefraya et Foua. Si des différences existent, ces accords ont tous été précédés par une tactique d'assiègement et de bombardements, et ont tous provoqué des déplacements massifs.